Depuis l’apparition de l’eau sur terre, la « vie » qui en découle a évolué jusqu’aujourd’hui être mise en danger par notre usage irréfléchi de cette ressource indispensable.
Certes, le pétrole va manquer dans quelques temps, et nous allons devoir changer nos habitudes afin de limiter les conséquences de sa combustion sur notre atmosphère.
Mais, qu’adviendra-t-il de l’eau potable si nous ne raisonnons, ni ne modérons notre consommation ?
Certains habitants des régions sèches de la planète doivent déjà marcher des heures afin de trouver un point d’eau salubre !
Dans les régions arides comme le Moyen-Orient et une grande partie de l’Afrique, l’eau de pluie constitue la principale, voire la seule, source d’eau potable.
La situation actuelle est telle qu’aujourd’hui, environ 1/15ième de la population mondiale, c’est-à-dire plus de 450 millions de principalement en Afrique et au Moyen-Orient, subit des pénuries d’eau chroniques. On estime que, d’ici 2050, les deux tiers de la population mondiale connaîtront des pénuries d’eau
Le développement « durable » et pacifique de notre société devra alors se fonder sur la répartition et la préservation de cette eau, source de vie pour nous les hommes, mais aussi pour le règne du vivant en général !
Imaginons la réaction d’un habitant du Sahel s’il voyait nos bouches d’égout. Comment réagirait-il à la vue de toute cette eau négligemment évacuée alors que lui lutte au quotidien pour en récupérer la moindre goutte ?
Alors, en plus des équipements qui permettent d’économiser l’eau potable du réseau (mousseurs, réducteurs de pression, douchettes sobres …) la récupération de l’eau de pluie doit être prise en compte lors de la conception des nouveaux bâtiments et de la rénovation des anciens.
Les systèmes le permettant existent déjà, ont fait leurs preuves dans la pratique et sont autorisés par le droit français !
L’Etat a d’ailleurs mis en place un système d’aide par le crédit d’impôt suite aux derniers épisodes de canicule. Celui-ci est valide jusqu’à fin 2011 et représente 40% du montant des équipements et des travaux réalisés, dans la limite de 5.000 euros.
Il est donc facile de brancher ses toilettes, son lave vaisselle, son lave linge, son jardin… sur la cuve que l’on aura enterrée, ou sur le réservoir souple placé sous le vide sanitaire. Ajoutons qu’il est aussi possible d’opter pour une cuve non enterrée.
En plus de nos efforts de sobriété énergétique, de rationalisation des constructions et de limitation de la pollution induite par nos déplacements : à nous d’inclure, lors de nos projets futurs la réflexion sur l’utilisation de l’eau à sa juste valeur !
Nous devons bien plus à l’eau qu’au pétrole… pourtant sur le marché son prix est quasi égal… ça vous permet normal ?