Eau de javel : attention danger !

Vous avez dit « propre » ? Mauvaise pioche ! On rit jaune à lire certaines publicités sur les produits ménagers traditionnels qui, tels des bulldozers qui décapitent la forêt amazonienne, empoisonnent notre eau, polluent notre air et infectent notre épiderme.

Selon l’Ademe, « 50% des phosphates rejetés dans les eaux françaises proviennent des produits d’entretien des ménages ». Ces produits « nuisent à l’environnement mais aussi à la santé : irritation des yeux, problèmes respiratoires, allergies… ». Ces détergents contiennent des substances, comme les thiazolinones, non biodégradables et nocives qui s’accumulent au niveau des sols. Il faut donc les éviter car les jeunes enfants sont au contact direct.

PHOSPHATES, BRÛLURES, RÉACTIONS RESPIRATOIRES…

Le plus dangereux est sans conteste l’eau de javel qui contient du chlore. Avez vous déjà lu une affiche ou une étiquette d’alerte  des consommateurs dans le commerce classique ? Moi, jamais ! Et pourtant, l’eau de javel est extrêmement toxique, surtout sous forme concentrée, elle brûle la peau et les muqueuses (attention aux yeux !). Son inhalation peut provoquer des réactions respiratoires : bronchite, toux, manque de souffle… On l’a bien compris, tout ceci n’est pas très net et il faut aller chercher son bonheur ailleurs.

LOGO VERT, ÉCO-RECHARGE ET PRODUIT CONCENTRÉ À DILUER

Comment alors choisir le bon produit ? L’Ademe, dans son guide sur les produits d’entretien, nous invite à préférer les « logos environnementaux » : Écolabel européen, NF Environnement, Nature & Progrès, Écocert « Écodétergents » et Sustainable cleaning. Les produits qui portent ces labels utilisent des matières végétales biodégradables. Parmi les autres critères de choix, l’Ademe nous demande de penser aussi aux produits concentrés, aux éco-recharges pour limiter les emballages, et de bien lire les étiquettes et notices d’utilisation, « car on a souvent tendance à sur-doser, croyant à tort augmenter l’efficacité ».

Par exemple, on a fait le choix de produits concentrés dans une éco-recharge, munis du label Écocert « Éco-détergents » et fabriqués en France. On verse le concentré dans un vaporisateur réutilisable vide et gradué pour effectuer le dosage, sur lequel on colle l’étiquette de la recharge.